Trouver ci-dessous la dernière lettre de l’etilab. Deuxième d’une série de trois lettres consacrées à l’Île-de-France, elle met en évidence un phénomène de concentration des sièges des ETI en Île-de-France et en présentes les principales conséquences. Plus particulièrement :
- L’Île-de-France est une terre de sièges pour les ETI dont près de la moitié y a installé ses centres de décision. Paris et les Hauts-de-Seine concentrent à eux seuls 67 % des sièges implantés dans la région.
- Cette particularité francilienne, qui s’explique par l’organisation centralisée du territoire, conduit à une composition particulière de l’emploi ETI en Île-de-France. Si le taux de cadres est de 17 % dans le reste de la France, il atteint 41 % en Île-de-France qui accueille 46 % des cadres travaillant en ETI. Ces cadres sont d’ailleurs mieux payés, leur salaire moyen y étant plus élevé de 22,8 % que sur le reste du territoire.
- Toutefois, la centralisation des sièges ne remet pas en cause l’ancrage territorial des ETI : 80 % des ETI ayant leur siège en Île-de-France sont aussi présentes dans au moins une autre région.