-
Lettre 8 – Quotas carbone : Trajectoires et coûts pour les ETI
Combien ont coûté les quotas carbone aux entreprises françaises en générale et aux ETI en particulier ? Qui bénéficie le plus des quotas gratuits ? Quelles évolutions sont à attendre dans les dix années à venir ?
Dans sa lettre n°8, l’etilab répond à ses questions et propose une estimation des dépenses en quotas carbone pour les ETI horizons 2030 et 2034. Les principaux résultats en quelques mots :- Depuis 2013, ETI et GE bénéficient de taux comparables d’allocations gratuites.
- Entre 2013 et 2021, les ETI ont acquis autour de 20 % des quotas payants français.
- Dans le scénario le plus pessimiste (faible réduction des émissions et prix du quota élevé), le coût carbone total des ETI estimé à 277 millions d’euros en 2021 pourrait atteindre 3 066 millions d’euros en 2034, soit 11 fois plus.
-
Lettre n°7 – Terre de sièges et de rayonnement
Trouver ci-dessous la dernière lettre de l’etilab. Deuxième d’une série de trois lettres consacrées à l’Île-de-France, elle met en évidence un phénomène de concentration des sièges des ETI en Île-de-France et en présentes les principales conséquences. Plus particulièrement :
- L’Île-de-France est une terre de sièges pour les ETI dont près de la moitié y a installé ses centres de décision. Paris et les Hauts-de-Seine concentrent à eux seuls 67 % des sièges implantés dans la région.
- Cette particularité francilienne, qui s’explique par l’organisation centralisée du territoire, conduit à une composition particulière de l’emploi ETI en Île-de-France. Si le taux de cadres est de 17 % dans le reste de la France, il atteint 41 % en Île-de-France qui accueille 46 % des cadres travaillant en ETI. Ces cadres sont d’ailleurs mieux payés, leur salaire moyen y étant plus élevé de 22,8 % que sur le reste du territoire.
- Toutefois, la centralisation des sièges ne remet pas en cause l’ancrage territorial des ETI : 80 % des ETI ayant leur siège en Île-de-France sont aussi présentes dans au moins une autre région.